La Fayette et l'Amérique pour mémoire

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Bordeaux devient pour les Américains un point d’entrée privilégié en France. Preuve en est l’ouverture en ville en 1790 du premier consulat américain au monde avec la nomination par le président Washington de Joseph Fenwick.

La Jurade propose très rapidement de commémorer durablement ces évènements en rendant un hommage appuyé à Louis XVI, souverain éclairé qui a embrassé la cause de la liberté : en 1787, l’architecte Victor Louis imagine d’ériger, à l’emplacement du Château Trompette, une statue en l’honneur du roi, placée au centre d’un hémicycle d’où rayonnent 13 rues aux noms évocateurs des principaux acteurs de l’indépendance américaine.

De son côté, La Fayette demeure fidèle à ses anciens compagnons d’armes en Amérique : ainsi, en 1791, recommande-t-il sans hésitation à la bienveillance de la municipalité un sieur Turpin.

Le 12 mars de cette même année, dans le contexte révolutionnaire, la municipalité célèbre le rôle joué par le citoyen La Fayette en Amérique dans une lettre qu’elle lui adresse.

Encore aujourd’hui, Bordeaux porte dans ses murs la mémoire de La Fayette : une rue du quartier des Quinconces est en effet baptisée à son nom depuis un arrêté du 3 novembre 1821. Et à l’occasion de l’escale de l’Hermione à Bordeaux, sera inauguré le ponton La Fayette, embarcadère positionné sur le quai des Chartrons à une centaine de mètres du ponton Albert Londres.

 


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