L’essor des pratiques au XIXe siècle

Le bain en eau vive persiste, mais reste dangereux. L’administration s’organise, encore : on reprend les anciennes ordonnances pour désigner des cales pour les hommes et les femmes, lutter contre les imprudences et les noyades et tenter de mettre un terme aux scènes de nudité. Malgré la mise en place d’une police et d’un service de sauvetage dans les années 1860, on compte alors plus d’une centaine de morts par an. Les morgues et les dépôts de noyés sont installés à proximité du fleuve. Pourtant, les installations de bains restent encore bien insuffisantes et peu ouvertes à une pratique démocratisée. Les initiatives privées vont dès lors se multiplier tout au long du siècle. Petite sélection.


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