La démocratisation du XXe siècle

Si de nos jours, chaque logement dispose d’un espace dédié à la toilette, au XIXe siècle la plupart des habitations en sont dépourvues et restent profondément insalubres. Une prise de conscience de l’hygiène corporelle à l’échelle individuelle se fait jour et l’éducation joue un rôle majeur. A la fin du siècle se développe une pratique régulière, la douche. Un bain-douche n’est ni un bain ni une douche. « C’est de l’eau tombant d’une pomme d’arrosoir en pluie bienfaisante » explique le négociant philanthrope et adjoint au maire Charles Cazalet. Ces douches sont économiques, rapides et donc fort utiles pour les groupes d’ouvriers, les militaires, les écoliers… Les initiatives se multiplient, d’une œuvre de salubrité publique ouverte en 1893 à la politique d’équipements sociaux menée par la Ville dans l’Entre-deux-guerres, dans l’attente du développement du confort à domicile, modernité qui s’exprime surtout dans les années de reconstruction et les années 1960.


haut de page