Les « Chroniques de la vie bordelaise » sont un ensemble de 80 films de communication municipale produits par la société Atlantic Film entre 1950 et 1969 sur commande de la Ville de Bordeaux. Ces films étaient projetés en première partie de séance dans les cinémas. Ils illustrent les mutations de la ville et des modes de vie après-guerre.

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Le Marché des Capucins, une Chronique de la vie bordelaise, Pierre Thomas (prises de vues), 1956
De la création du marché des Capucins au XVI^e siècle à sa reconstruction dans les années 1950-60, en passant par le réemploi des halles de l’Exposition Universelle de 1878 et l’adjonction du marché des Douves en 1886, le quartier des Capucins n’a cessé d’être adapté pour demeurer le ventre de Bordeaux. Retour sur les évènements qui ont mené au marché que nous connaissons aujourd’hui.

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La Bastide, une Chronique de la vie bordelaise, Pierre Thomas (prises de vues), Henri de Hubsch (assistant réalisateur), 1953

Quartier au passé industriel, dont témoignent encore ses nombreuses friches, voie de passage vers Paris, la Bastide se dote dans les années 1950 de nombreux logements ainsi que d’équipements : caserne des pompiers, crèche, salle des fêtes, etc. Ces constructions s’accompagnent de l’aménagement des berges en jardins, et de travaux de voirie visant à fluidifier la circulation sur l’avenue Thiers.

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Fleurs et feuillages à Bordeaux, André Gillet (réalisateur), Pierre Thomas (prises de vues), Christiane Rambeau (monteuse), Bruno Gillet (compositeur), 1955

Le film suit le circuit de 200 000 fleurs depuis la pépinière municipale jusqu’aux jardins et parcs de la ville. On y (re)découvre les aménagements de plusieurs espaces verts bordelais dans les années 1950, tels que la place Gambetta, les bords de Garonne, la place Pey-Berland, la place Pierre-Renaudel, le parc André-Meunier. Ou quand le jardinage s’érige au rang d’art floral.

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Un coup de balai !, Pierre Thomas (opérateur de prises de vues), Marcel de Hubsch (producteur), 1955.
Ce film illustre le quotidien du service de propreté de la Ville de Bordeaux permettant la gestion de plus de 300 millions de détritus par an. 600 personnes assurent ainsi la collecte et l'hygiène de la ville par le nettoyage mécanique et manuel.

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Au feu…, Pierre Thomas (opérateur de prises de vues), Henri de Hubsch (assistant réalisateur), Marcel de Hubsch (producteur), 1954.
Incursion dans le quotidien des sapeurs-pompiers de Bordeaux, depuis la minutieuse préparation des itinéraires en passant par le rôle-clé du numéro d’urgence, la rapidité qui suit les alertes, et jusqu’à l’intervention elle-même. Le film illustre une difficulté typiquement bordelaise : l’éloignement des deux rives de la Garonne, à laquelle répond notamment la création de la caserne de la Benauge.

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En voiture !, Pierre Thomas (opérateur de prises de vues), Henri de Hubsch (assistant réalisateur), Marcel de Hubsch (producteur), 1951.
Omnibus, tramways à chevaux, tramways électriques et autobus sillonnent le centre-ville de Bordeaux depuis la fin du XIX^e siècle. Ils imposent leur rythme aux autres usagers de la route, dans un urbanisme déjà marqué en 1951 par la diversité des modes de déplacement. L'autobus, nouveau transport en commun qui remplacera bientôt les tramways, illustre ici les progrès de l'industrie automobile après-guerre.

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Jeux, Marcel De Hubsch (réalisateur, producteur), Pierre Thomas (opérateur de prises de vues), Atlantic film (dessins animés), [ca 1960] 
Jeux de cartes, baby-foot, flipper, jeux de hasards, paris sportifs sont ici illustrés et comparés au sport de compétition et aux pratiques sportives amateurs, comme autant de loisirs à la portée de la population bordelaise, grâce aux nombreux équipements qui émaillent le territoire. 

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Au cœur du vieux Bordeaux, André Gillet (réalisateur), Pierre Thomas (opérateur de prises de vues), Marcel de Hubsch (producteur), 1961.
Ce film présente l’aménagement du marché Victor Hugo, ouvert en 1961 à l’emplacement de l’ancien marché. Il valorise cet équipement moderne et pratique en mettant en scène le parcours d’une cliente depuis son arrivée dans le parc-auto, où plusieurs services lui sont proposés, jusqu’aux luxuriantes étales du marché.

Bordeaux 1038 W 174
Le cœur d'une capitale, André Gillet (réalisateur), Pierre Thomas (opérateur de prises de vues), Marcel de Hubsch (producteur), 1963. 
Ce film illustre, par de rares images, l’ancienne place Mériadeck et la construction des premiers bâtiments qui constitueront le nouveau centre de la cité moderne.